— réaction rp

jo a écrit:

Cet endroit, ces couleurs… toutes ces choses lui font tant penser à l’être aimé qu’elle ne peut retenir ses larmes. Jo est vulnérable, fragile, quand il s’agit de Conrad.

jo a écrit:

Ils se connaissent depuis des années, à tel point que Jo a bien remarqué que quelque chose n’allait pas chez le jeune homme.

jo a écrit:

Il y’a bien longtemps qu’un homme ne lui a pas offert des fleurs.

« Eugenia Lopez ? Citra, c'est ça ? » Ton souffle coupé dans ta gorge. Il sait qui tu es - il le sait parfaitement. Ton identité secrète, ta vraie identité. Aux prises entre Eugenia et Citra, toujours, constamment - parfois à en oublier où poser les pieds. Ça te déstabilise, l'espace d'un instant, alors tu ne peux qu'acquiescer lorsqu'il te pose la question. C'est toi, c'est bien toi. Et tu as peur d'avoir fait une connerie, ou que ta vie se termine à nouveau d'une manière ou d'une autre, qu'ouvrir cette porte ait signé la fin de quelque chose. Le coeur serré, le souffle un peu abrupt - mais l'homme te sourit, finalement. Tu vois soudainement à quel point y'a quelque chose de doux, dans son regard.

(...)

Ta gorge sèche, mais le coeur un peu moins serré. Ryder, qu'il s'appelle.
Ryder aux yeux doux.

Tu pivotes sur tes talons et ayant déjà prise ta décision, tu te penches vers Ryder. Ton menton se pose sur son épaule droite, quelques mèches blondes viennent frôler sa peau et tes propres mains se font un peu plus aventureuses, lissant les pans de sa veste, dans un geste qui se veut sans absolument aucune équivoque. "Oh and just to be clear… If I do make my way into your bed, you’re not gonna mind all the talking or me being this loud… trust me." Tu murmures les mots suivants, directement dans son oreille avant de laisser trainer tes lèvres sur sa joue, les marquant ainsi de rouge. Juste le temps que vos regards se croisent et tu te redresses tout aussi rapidement. "Je reviens." Et tu t’éloignes enfin, suivant le panneau qui indique les toilettes les plus proches, répondant déjà à ton jumeau comme si de rien était. Déstabiliser les autres est aussi facile que respirer pour toi, et beaucoup plus amusant, il faut bien l'avouer.

Et sur l’écran, le visage d’un acteur déjà vu ou aperçu dans quelques films, les épaules qui s’affaissent à la réponse donnée avant que ses sourcils ne se froncent. « Wait, that’s his name? Then who’s Hugh Jackman? » Les noms mélangés dans son esprit, quelques visages se succédant avant qu’elle ne parvienne finalement à associer un rôle au second Hugh. « He’s the australian one, isn’t he? The one who plays Wolverine? »

Sadie, elle faisait partie des rares personnes envers lesquelles Julia s'ouvrait. Peut-être qu'elle l'avait percée à jour, du fait des points communs qui les liaient. Elle enfila son tablier, jetant un regard vers le chef tout en continuant de parler à voix basse.

- Remarque, tu ferais de la concurrence à Gus.

Avec Sadie, la tension constante qui l'habitait, disparaissait et ses traits, d'habitude fermés, balayaient cette monotonie.

Mieux que ça ; tu t'en vas voir Sadie, et dans ce temps-là, tout va mieux. T'as l'esprit léger, comme c'est souvent le cas en pensant à ton amie. Dans ta vie depuis si longtemps, maintenant tu saurais clairement pas te passer d'elle. Pas, non plus, de ces soirées que vous savez vous partager, qui sont sincères, honnêtes, vraies. Alors les rues de Chicago ne te paraissent pas tellement menaçantes ce soir, et la vie pas si noire, alors que tu t'en vas retrouver Sadie.

[...]

Dis-moi tout.
Tu sais que je serai toujours là pour toi.