- this is me› messages : 100 › inscription : 06/04/2020
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| Sujet: movie cut short (kostya & maritza) Mar 28 Avr - 16:06 | |
| Nouveau film à l’affiche, garanti 100% émotion avec nouveau système d’immersion toutes dimensions incluant lunettes 3D, sièges mouvant et jet d’air pour le grand frisson. Curieux et cinéphiles ont fait la queue, les tickets en main, se sont installés. Débute le film, première séquence pour plonger dans l’ambiance et soudain, le noir complet. Panne de courant ou problème de bobine, les portes sont fermées, et une seule annonce : que le problème devrait bientôt être réglé. |
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Kostya Sjöströmbreathe in and out
- this is me› messages : 126 › inscription : 25/04/2020 › pseudo : vespertine, nawal › âge : thirty seven regrets. › status : single, stuck with an ex he never loved for a daughter he barely knows. yet, he loves the kid like crazy. › address : #2618, a small house on the south side. he'd do way worse on his own but needed a (relatively) nice place for jude's visits. › affiliation : street people, he really needed the money when he got out of jail and it kinda got out of hand.
- more about me - more about me › roleplay: open — jo / serena / eugenia / jayson / (warren, julia, matthéo) › guilty pleasures: jude, everything with his baby, even playing with dolls / swear in swedish / drive, especially on a motorcyle / repair stuff / boxe / watch sports when sweden's playing › color code: #C52929
| Sujet: Re: movie cut short (kostya & maritza) Ven 1 Mai - 20:13 | |
| C'est de la curiosité, peut-être de l'ennui aussi, un peu. Jude n'est pas là, personne ne semble avoir besoin d'un coup de main au boulot. Il est désœuvré, Kostya. Il traîne, passe devant le cinéma, et il se dit pourquoi pas. A vrai dire, ça l'emmerde, d'être à ce point dépendant de sa fille, ou de son job, de n'avoir pas de véritable passion outre les bolides – qui finissent malgré tout par devenir barbants – et la boxe – qu'il ne peut décemment pas pratiquer à longueur de temps, ce serait se faire du mal pour rien. Alors, optant pour un élan de spontanéité comme on lui en connait peu, il l'achète, ce billet, et s'engouffre dans le cinéma avec la foule, maintenant néanmoins le plus de distance possible entre ces parfaits inconnus et lui. Il s'enfonce dans un siège de fin de rangée, nachos dans une main et téléphone dans l'autre, se forçant à le mettre en silencieux malgré la crainte constante (et probablement un brin irrationnelle) qu'on l'appelle au sujet de sa gamine. Elle n'est même pas à l'école, sa mère la garde, et sa mère risque fort peu de l'appeler en cas de besoin, à moins que ce soit une urgence absolue – et voilà, de nouveau ce stress rampant au fond de ses tripes, celui qu'il n'a jamais connu avant d'enlacer la gosse pour la première fois mais qui ne l'a plus quitté depuis. Le film commence et il fourre l'appareil dans sa poche, ayant à peine le temps de mâcher un nachos que l'écran se fait noir. Les murmures se muent peu à peu en véritables conversations, à mesure que l'on comprend ce qui se passe et, le mécano, il s'impatiente, pour le moins déçu par cette foutue spontanéité qu'il a soudain voulu exploiter, quelle foutue idée. Son genou se met à tressauter de frustration tandis qu'il émet un grognement, piochant à nouveau dans son paquet de nachos. Tout pour s'empêcher de réaliser qu'il est enfermé, dans cette salle bondée. Tout, pour éviter de péter un plomb. Il finit même par se tourner vers la personne la plus proche, à sa droite, et demande: « Vous savez si c'est déjà arrivé ? »
- Spoiler:
la conversation est pas top for now, mais j'ai essayé d'entamer un peu
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