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 it comes back to you -- fitz.

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Eugenia Lopez
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Eugenia Lopez

- this is me› messages : 117 › inscription : 04/05/2020
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› status : insaisissable, à vendre des mirages sur scène. elle n'appartient à rien ni personne, et pourtant son existence n'est pas sienne.
› address : un minuscule appartement partagé avec une autre fille du club.
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› roleplay: full full. (spencer ; olivia ; jo ; kostya ; fitz ; sadie)
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MessageSujet: it comes back to you -- fitz.   it comes back to you -- fitz. EmptySam 16 Mai - 1:58

Un peu comme tout le monde, t'as jamais aimé les hôpitaux. Les odeurs, les couleurs, les gens. Ça bouge tellement, et on dirait que y'a trop d'émotions qui courent, et aucune en même temps. Tu sais jamais trop comment te placer, comment te comporter. Heureusement, t'as pas à venir très souvent, mais tu avais envie de rendre visite à Lili. Une vilaine chute alors qu'elle s'entraînait, et la voilà avec une jambe cassée. Elle est à l'hôpital sous observation, parce qu'ils craignaient une infection, alors avant d'aller travailler, tu t'es dit que tu viendrais porter des fleurs. Rien de plus. Tu vas entrer et tu vas repartir, et tu auras pas à t'attarder. Sauf que t'as eu envie d'un café, et même si c'est sans doute pas le meilleur en ville, tu décides de passer par la cafétéria de l'hôpital. Tu payes quelques dollars, et tu vas pour traverser rapidement la pièce, retourner à l'extérieur, à l'air frais, hors de tout ça. Parce que ça te rappelle cette nuit-là, où ils avaient emmenés Rosalia, où tu avais attendu des heures juste pour qu'on te dise qu'elle se relèverait pas.
Que ta soeur était morte, et que tu étais seule.

Tu fermes les yeux, brièvement, voulant te tirer de ce vertige. Sauf que tu regardes plus où tu mets les pieds, et évidemment, tu percutes quelqu'un. Heureusement, ton café ne se renverse pas en entier, mais y'a bien quelques gouttes qui tachent déjà l'uniforme du pauvre type que tu as mis dans ton chemin. « Merde ! Je suis désolée. » Tu bafouilles, et tu te dépêches d'attraper quelques serviettes qui sont à côté pour les lui tendre. « Je vous ai pas brûlé j'es - » Tu t'arrêtes, alors qeu tu relèves les yeux. Le visage qui entre dans ton champ de vision. Tu additionnes les cheveux, les traits, les yeux, la bouche, le menton, le nez. Tu reconnais ce type. Cette nuit-là. Tu le revois, penché au-dessus de ta soeur. Tu as la nausée. Ça se peut pas. Et pourtant tu le sais, qu'il était là. « C'est vous. » Que tu murmures sans pouvoir te retenir. Tu déglutis. « Pardon, je... pardon. » Tu secoues la tête, tu ne sais plus trop quoi faire de tes mains, quoi dire non plus. T'es perdue.
Dans tes souvenirs, dans ce qui bouille dans ton estomac.
Rosalia, partout.
Cette nuit-là.

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Holden Fitzpatrick
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Holden Fitzpatrick

- this is me› messages : 318 › inscription : 22/04/2020
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› status : divorced, he thought she was the one and in some way, she was. but their love was never strong enough, he should have known better, she was always his bestfriend but never his real wife. father of a ten y.o, tries his best with the child but doesn't really know how to be a father.
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MessageSujet: Re: it comes back to you -- fitz.   it comes back to you -- fitz. EmptyJeu 21 Mai - 21:46

@eugenia lopez

Le virage est un peu serré. Dans le rétroviseur, le trottoir qui frotte les jantes et qui lui tire une grimace, l’espoir que son équipier l’ait pas remarqué envolé à la seconde où il l’entend grogner. Pas le temps, toutefois, de promettre qu’il paiera les dégâts par-dessus son épaule parce qu’il doit rester concentré, le feu passant au rouge alors qu’il s’en rapproche. Un doigt sur sa console magique ; le gyrophare s’enclenche pour annoncer sa venue, lui autorise le passage dans un feu vert. Dans dons dos, il entend les moniteurs qui s’affolent, son collègue qui jure entre ses dents et Fitz, il ne peut qu’appuyer sur l’accélérateur pour essayer de rejoindre l’hôpital le plus tôt possible. La circulation est dense et il lui faut zig-zaguer entre les véhicules, prendre des raccourcis en empruntant des allées à contre sens parce que le mot d’ordre est de gagner un maximum de temps (et tant pis s’il doit se taper une contravention, ce sera sûrement pas la dernière, le Cap commence à s’y habituer). Il joue avec la sirène pour obliger les voitures créer un chemin et, enfin, l’hôpital apparait à deux blocs. Il tourne pour rejoindre l’entrée des ambulances, s’arrête à grand fracas de frein, de pneus qui crissent sur le béton et il n’a pas coupé le moteur qu’il est déjà les pieds sur la terre ferme à ouvrir les portes de derrière tandis que les premiers urgentistes se font débriefés par son collègue. Fitz, il voit ce dernier avec une main fébrile, le sang jusqu’aux coudes. Il le voit s’avancer jusqu’aux portes de l’urgence et il le retient d’une main sur l’épaule, rappel silencieux que leur travail s’arrête-là. Au-delà, ce n’est plus leur business.
Quel hypocrite.
Combien de fois n’a-t-il pas passé les portes pour suivre le brancard jusqu’aux portes de la chirurgie – surtout quand ce sont des gosses, parce qu’il ne peut pas s’empêcher d’imaginer Charlie et il a besoin de savoir que ces mômes vont bien. Il s’attache à chacun des patients, malgré lui, malgré le job et, parfois, il leur rend visite après coup. Et peut-être qu’il susurra l’idée à son collègue, plus tard, quand y aura moins de médecins pour écouter la confidence. Pour l’heure, il lui désigne ses mains tâchées de sang et le message passe. Ils peuvent prendre trois minutes pour que l’un se débarbouille un peu, retrouve contenance jusqu’à la prochaine alerte qui aura besoin d’eux.

La clope allumée et coincée entre ses lèvres, il sort son téléphone machinalement. Aucun message. C’est mieux ainsi, ça lui évite de se voir rappelé à l’ordre par Vicky parce qu’il aura encore oublié de faire réviser sa dictée au gosse, ou qu’il l’aurait aidé à tricher pour son devoir de science (who cares, really, il a dix ans, il fera sûrement pire d’ici quelques années). Il tire une taffe, lance un regard vers l’entrée de l’hôpital, se tourne à moitié pour checker les appels de la centrale mais il y a une giclure chaude qui l’éclabousse et il ne peut que baisser les yeux. Quelques tâches d’un café qui rend son uniforme encore plus sombre, des ronds qui viennent donner une vague sensation de brûlure et il a un pas en arrière, par réflexe. Les poings serrés. Pour une fois qu’il gardait son uniforme propre, fais chier. « Hey, au moins je suis au bon endroit en cas de brûlure, » plaisante-t-il en récupérant les serviettes des mains de la jeune femme avant de froncer les sourcils, le sourire fané sur ses lèvres. Parce qu’elle semble réagir à quelque chose et il devine que ce quelque chose doit être lui mais il ne comprend pas bien pourquoi – et à en juger par ses yeux qui s’écarquillent, ça n’a rien d’agréable. « Moi ? » qu’il répète sans réussir à comprendre davantage. Elle s’agite sous ses yeux, les tremblements d’abord, puis le visage qui se décompose totalement et il la sent venir, la crise d’angoisse qui la menace alors il prend les devants, Fitz. Comme le bon ambulancier qu’il est. « Hey, hey, restez avec moi, okay ? » Il plie les genoux pour se porter à sa hauteur, ordonne aux médecins en pause de s’éloigner d’un geste de la main. « Et si on allait s’asseoir ? » Mais c’est presque davantage un ordre qu’une vraie proposition, il lui indique un morceau de trottoir tranquille, juste à côté de l’ambulance, à l’abris des regards et il veille, une main à quelques mètres dans son dos, sans la toucher complètement pour ne pas la trigger davantage, la guide jusqu’à ce qu’elle soit au sol et il se place en-face, un genoux à terre. « Respirez calmement. Une première inspiration, lentement. Bien, expirez tout aussi lentement maintenant. » Il la scrute, essaie de raviver un souvenir, même infime, de ce visage peut-être déjà soigné mais il n’y a rien qui lui vient alors il remet la recherche à plus tard.
La priorité, c’est de canaliser l’angoisse.
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