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 (fb 2011, fitz) my heart's an ashtray and I lost my mind

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Olivia Bloom
breathe in and out

Olivia Bloom

- this is me› messages : 427 › inscription : 02/05/2020
› pseudo : cécile (murdock)
› âge : twenty-five
› status : tequilaaaa (falling in the wrong direction, blinded by his eyes)
› address : a flat in the north side she shares with a flatmate she barely sees (avalon)
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MessageSujet: (fb 2011, fitz) my heart's an ashtray and I lost my mind   (fb 2011, fitz) my heart's an ashtray and I lost my mind EmptyMer 13 Mai - 23:46

Les bords de route défilent, et c'est à peine si elle les regarde. Le front appuyé contre la vitre froide, humide, Liv garde une main serrée sur son col. Elle a cette sensation d'étouffer, constante depuis qu'on lui a annoncé. Les bleus sur ses genoux sont encore douloureux. La plaie sur son front, à mi-chemin entre sa peau et ses cheveux, commence à peine à cicatriser. Ils l'ont appelée, et ce sont des sanglots qu'elle a entendu. Rien d'autre, d'abord. Mom, écrit sur l'écran. Et rien que des sanglots. Elle a attendu, la gorge nouée, l'anxiété vive dans tous ses membres. Puis c'est son père qu'elle a entendu. Sa voix grave, brisée, et ses mots, come home now, please. Alors elle a couru, a dévalé les quelques rues qui la séparaient de la maison, le souffle coupé, la chaleur de l'été infectant ses poumons, mais elle ne s'est pas arrêtée. Elle a passé la porte, ne l'a pas fermée derrière elle, et s'est figée sur place en découvrant le silence, l'air pesant, et ses parents sur le canapé. Elle s'est approchée, prudente, l'inquiétude infinie. Et ils l'ont dit. Les mots tournent encore en boucle. Something happened to your brother. Elle a froncé les sourcils, secoué la tête, s'est approchée de ses parents. Elle n'a pas compris. Elle ne comprend toujours pas. He's dead. Les mots ont frappé comme un coup dans les côtes, dans l'estomac, coupant le souffle et tout le reste. Elle n'a pas compris. Elle s'est effondrée sur le parquet, les genoux d'abord, car ses jambes ne la soutenaient plus. Mom, mom, what happened ? Tell me. Tell me. Elle pleurait déjà, brisée avant même de comprendre. He killed himself. Et le monde entier s'est écrasé, elle avec, broyée sous les restes. Elle frotte la cicatrice encore rose, et se revoit les mains au sol, les spasmes incontrôlables, et la douleur muette du coin de la table qui lui ouvre le front.
Elle s'endort, et le rêve est le même, un souvenir mêlé du songe. Elle est penchée au-dessus du cercueil fermé, y jette une poignée de terre, trébuche en s'éloignant, tremble, frissonne, et lorsqu'elle relève la tête, et Jonas est là, il se tient un peu plus loin, spectre au visage blanchi, au cou meurtri, tracé de bleu, de violet, de jaune, ses traits d'enfant, si jeune, si fragile. Elle s'éveille dans un sursaut, presse ses lèvres pour retenir ses larmes, et Victoria pose sa main sur la sienne, serre doucement ses doigts. Elle n'a rien à dire – son silence suffit, et Olivia pleure sans un bruit. Elle n'a pas vu le corps, elle ne l'a pas vu, suspendu au plafond de sa chambre. Elle ne peut qu'imaginer l'état de son corps, et la douleur qu'il a gardé si longtemps, et qu'elle n'a pas vue, qu'elle a ignorée peut-être, et la haine qu'elle se voue ne disparaîtra jamais, sans doute. Entre ses paupières humides, elle distingue le panneau qui annonce Chicago. Elles arrivent – après une fuite douloureuse, nécessaire, qui a brisé tous les cœurs, un abandon à peine assumé, qu'elle tente de se pardonner depuis qu'elle est montée dans cette voiture.
La maison se dessine au bout de la rue. Elle est si fatiguée qu'elle n'a pas la force de se lever tout de suite. Victoria lui laisse l'espace nécessaire, quitte la voiture, attrape son sac dans le coffre, et disparaît dans la maison. Il lui faut une minute, une éternité, pour faire disparaître le fantôme de son frère incrusté sous ses paupières. Elle défait sa ceinture, se hisse hors de la voiture, inspire l'air qui s'attaque à son visage, traverse la pelouse, atteint la porte entre-ouverte, la pousse avec lenteur. Et il est là. Sa silhouette immense, ses yeux noircis, son silence équivoque. Car il sait, il l'a su comme tout le monde, et il sait, en la voyant immobile dans l'entrée, qu'il n'a rien à dire, rien à faire, qu'attendre le prochain mouvement. Et elle s'élance, franchit les trois pas qui les séparent, et se niche dans ses bras, les sanglots allant sans retenue, et il la serre, accepte les spasmes, les larmes qui trempent son t-shirt et il serre plus fort encore. Liv a les jambes qui flanchent. Mais il la retient. Car c'est ce qu'il fait toujours.
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Holden Fitzpatrick
administrateur

Holden Fitzpatrick

- this is me› messages : 318 › inscription : 22/04/2020
› pseudo : atlantis, manon
› âge : thirty seven, scared of getting older every year so he keeps on acting like a f-cking teenager, going all rebellious and all.
› status : divorced, he thought she was the one and in some way, she was. but their love was never strong enough, he should have known better, she was always his bestfriend but never his real wife. father of a ten y.o, tries his best with the child but doesn't really know how to be a father.
› address : #2435 south side, a two bedrooms flat so his son can come without looking too embarrassed.
› affiliation : none at least, that's what he thinks. the truth is, he is kinda related to the white amazones with his fights.
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MessageSujet: Re: (fb 2011, fitz) my heart's an ashtray and I lost my mind   (fb 2011, fitz) my heart's an ashtray and I lost my mind EmptyMar 19 Mai - 19:15

@olivia bloom

Une main plongée dans le lit où repose l’enfant endormi, le regard tendre déposé sur sa minuscule silhouette, tenté de l’arracher de son sommeil pour simplement pouvoir le serrer contre lui, les lèvres contre son front, lui dire qu’il est heureux qu’il soit là, qu’il soit né même s’il n’avait rien de prémédité. Il n’en fait rien, toutefois, conscient que Charlie a besoin de son sommeil tant qu’il le trouve et tant pis si ça signifie qu’il doit réfréner cet élan paternel qui l’envahit sans prévenir à chaque fois qu’il se rappelle pourquoi Vicky n’est pas là, à la maison avec eux. He should have gone with her. La certitude le traverse, non pas pour la première fois depuis des jours que l’appel a eu lieu mais il est trop tard, maintenant – il n’a pas eu le choix que de rester, parce que la caserne est dans une mauvaise passe et qu’il y a un léger sous-effectif depuis quelques semaines alors tout le personnel disponible est devenu nécessaire, en particulier les ambulanciers. Et puis Charlie n’aurait sans doute pas apprécier le trajet, les longues heures pour parcourir la distance alors rester pour être avec lui est tombé sous le sens. Mais quand même, il aurait dû y être, il devrait y être, pour serrer la sœur de Victoria, pour serrer Vicky contre lui tous les soirs parce qu’il sait qu’elle prendra sur elle pour apaiser les cœurs qui sont déchirés sans penser à elle, pour serrer Liv, aussi. Son doigt trace le contour du visage du nourrisson, le sourire esquissé en voyant certains muscles réagir à la caresse, rassène un peu son cœur et son âme de le savoir en sécurité dans ce lit encore protégé (et pendant quelques secondes, il redoute le moment où il faudra le transférer dans un lit de grand, craint qu’il ne soit plus en mesure de veiller sur lui comme il le peut maintenant). Il ne peut pas imaginer la peine que la famille Banks doit ressentir mais il sait qu’il deviendrait fou s’il devait perdre Charlie, qu’il n’y survivrait probablement pas.

De ce qu’il s’est passé, il n’a eu que des bribes, pas le cœur de demander les détails, trop secoué par la brutalité de tout lui aussi – il n’a rien vu venir, comme aucun d’entre eux. Mais peut-être qu’il aurait dû, malgré la distance, parce que ça fait partie de son job, parce qu’il en sauvé des dizaines dans le même cas, des centaines qui luttent jour après jour, qui veulent en finir une fois pour toute et il est là, à les en empêcher, à se battre pour eux, à reprendre le combat pour eux, à leur montrer l’amour dont ils ont l’impression de manquer, à leur souffler, les supplier de tenir le coup, de plutôt trouver la force de vivre pour mieux faire un pied de nez à ceux qui voudraient se moquer. Il n’a pas eu les détails mais le peu qu’il a eu a été suffisant pour comprendre, suffisant pour sentir le sanglot se loger, suffisant pour enlacer Vicky et lui dire d’y aller, d’aller rejoindre sa sœur, son beau-frère, Liv, d’être là pour eux qui ont besoin d’elle bien plus que lui en cet instant.
Sous ses doigts, Charlie s’étire, grimace, frotte ses yeux et il est prompt à se baisser, à le récupérer et à le caller contre lui. La tête se niche dans son cou et il sent la chaleur de l’enfant se mêler à la sienne, les doigts qui accrochent son tee-shirt sans vraiment serrer. I got you. I’ll always got you. L’enfant continue de s’éveiller, grincheux, mais il pardonne, Fitz, ces élans grognons parce qu’il est toujours là, bien en vie et c’est la seule chose qui compte. Il le berce tout doucement, rejoint la cuisine pour préparer un biberon et tant pis si c’est pas l’heure de son repas, tant pis si Victoria l’apprend, il en a besoin autant que l’enfant. Ça l’aide à se rassurer.

Dans l’allée, il reconnait le moteur qui s’approche, qui s’arrête et il garde Charlie dans ses bras, retrouve Vicky à mi-chemin dans le couloir. Il y a du rouge sur ses joues, de la fatigue dans ses yeux. Un regard par-dessus son épaule, la silhouette d’Olivia qui se fait absente et il comprend. Un bras s’enroule autour du cou de son épouse et il l’approche contre lui, Charlie coincé entre eux deux pendant quelques secondes avant qu’elle ne récupère complètement l’enfant. Il lui glisse quelques mots à l’oreille, les lèvres s’attardant sur sa tempe, sur sa pommette puis sur ses lèvres quelques secondes et ils se séparent au moment où la seconde portière claque à l’extérieur. Fitz, il laisse Victoria s’éloigner, s’occuper de Charlie tandis qu’il porte le regard sur le palier de la porte où Olivia se trouve à présent. Un regard, un silence et elle n’a pas encore esquissé le moindre geste qu’il a déjà les bras écartés pour l’accueil à son tour. Elle plonge, il la rattrape, roc solide dans une tempête d’émotions qui la ravage. Les bras passés autour de son épaule, le menton sur son crâne, il serre quand il la sent devenir fébrile, il serre quand il sent qu’elle ne tient plus. Elle flanche et il continue de porter son poids contre son torse, accompagne finalement sa chute au sol, incapable de la lâcher, préférant plus l’inviter au plus proche, une main maintenant dans ses cheveux qu’il caresse doucement, l’autre glisse jusqu’à son épaule qu’il frotte tendrement. Les minutes défilent sans qu’ils ne bougent, seulement perturbés par la venue de Charlie à quatre pattes, pas encore totalement stables, qui se fraye un chemin entre les corps serrés pour venir chercher ou apporter du réconfort, il ne sait pas très bien.
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Olivia Bloom
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Olivia Bloom

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MessageSujet: Re: (fb 2011, fitz) my heart's an ashtray and I lost my mind   (fb 2011, fitz) my heart's an ashtray and I lost my mind EmptyJeu 28 Mai - 21:53

He's gone.
He's gone.
He's gone.
Les mots résonnent, frappent son crâne, ses côtes, son cœur. Elle l'entend de la voix de sa mère, de la voix de son père, de la voix de Jonas – lui-même, lorsqu'il lui apparaît en rêve. Trois mots, insupportables, qui brisent en millions d'éclats une vie, deux, quatre. Le chaos d'une perte, une seule personne, et le monde qui pleure. He's gone. C'est impossible, impossible, impossible. Olivia n'y croit pas, elle s'y refuse, malgré le cercueil qu'elle a vu plonger dans le noir du trou – un simple trou, creusé dans la terre humide, au milieu des autres, un corps parmi les corps, réduit au néant. Trop jeune, trop bon. He's gone. Sur ses mains, elle sent encore les doigts des autres, ceux qui se sont approchés, après la cérémonie, pleurant des condoléances maladroites, alors qu'elle serrait les mâchoires, enfoncait ses mains dans ses côtes. Wake up, wake up, wake up. Un mauvais rêve, de ceux dont on se réveille bouleversé, de ceux qui font battre le cœur des heures durant. Un cauchemar éternel, car la vérité, aussi douloureuse soit-elle – et la peine était indescriptible, profonde, abyssale – est là, présentée en une foison de fleurs qui mourront à leur tour, que ceux qui serrent les mains, larmes aux yeux, ne viendront jamais remplacer.
He's gone.
C'est l'agonie qui la prend, alors que Fitz la laisse s'effondrer au sol, ses bras la retenant dans sa chute dans le vide. Help me, I'm dying too. Son odeur familière, le parquet frais sous ses genoux, sa main dans ses cheveux, rien n'enlève la peine, rien n'apaise la détresse, alors elle se laisse aller aux sanglots qui lui coupent la respiration, les épaules trop faibles pour se tenir, alors c'est lui qui s'en charge, pendant qu'elle déverse les torrents de désespoir qui la brise de partout – elle sent les fissures dans chaque os, chaque muscle, chaque veine. Jonas est parti, et avec lui, il a emmené un morceau d'elle. Elle n'y croit pas – elle n'y croira jamais. Elle va se réveiller, et frapper contre le mur pour qu'il cesse d'écouter la musique aussi fort. Ils feront la course pour la salle de bain. Elle lui frottera les cheveux, il lui pincera le coude. I don't understand. Les cris s'échappent d'entre ses lèvres gercées – tout fait mal, si mal, le trou béant dans sa poitrine avale tout le reste, insatiable, infini. Il semble qu'elle n'est plus rien, plus rien, plus rien que le deuil et le chagrin et la colère. Et elle ne comprend pas, elle hurle la douleur, le manque, enfonce ses ongles dans la peau de son oncle. Mais il n'existe plus, plus rien n'est vrai. Parce qu'elle va se réveiller, elle doit se réveiller. Car admettre sa perte, sa disparition, sa mort, c'est accepter qu'il souffrait en silence, et qu'elle n'a rien fait pour le sauver. Qu'elle n'a jamais tendu la main. Qu'elle n'a jamais regardé au fond de ses yeux. Qu'il hurlait en silence, le dos courbé, et chaque coup de colère était balayé d'un geste fade de la main, mit sur le compte de la crise d'adolescence. Mais il avait le cœur en miettes, il nettoyait chaque miette qu'il échappait, et il restait dans un mutisme qui aurait dû l'alerter. Elle aurait dû savoir. Elle aurait dû voir, et écouter, et attraper sa main avant qu'il ne se laisse tomber dans l'abîme. Mais elle n'était pas là – ni hier, ni aujourd'hui. Elle n'a jamais tendu le bras, et il est trop tard aujourd'hui. Jonas est parti. Jonas est mort. Elle s'étouffe des sanglots qui ne cesseront jamais – ceux qui font mal, pris aux tripes, arrachent la gorge, griffent la langue. Elle flanche, elle flanche, et refuse l'évidence, malgré tout, malgré les pleurs qui lui arrachent le cœur et les funérailles et l'ouragan qui l'emporte à chaque seconde. He can't be gone. Elle serre plus fort le bras de Fitz, car elle a un bras à serrer, une main tendue, la chance d'être rattrapée avant de sombrer – celle qu'il n'a pas eue. - I don't understand. Sa voix se brise, les mots s'échappent en un hoquet douloureux, et elle serre les paupières mais rien n'y fait. - I should've done something, et les pleurs sont pluies, torrents, tempêtes, et elle faiblit plus encore. - He can't be gone, he can't be… Sa respiration se coupe, et elle se laisse aller contre Fitz, imbibant son t-shirt de ces sanglots sans fin. Il était roc contre sa faiblesse, échelle dans un monde qui s'effondre sous ses pieds. Elle entend à peine Charlie se glisser jusqu'à eux, le sent se hisser entre eux de toute la force qu'il peut donner, et elle pleure encore, à jamais sans doute, et met cent ans à tourner son visage sur celui, innocent, doux, inquiet, de l'enfant. Alors elle arrache une main de son oncle, l'enroule autour de Charlie, le serre contre elle, trop fort sans doute, et l'éternité se déroule sous le désordre de leurs corps, où chacun trouve une place qui ne lui appartient pas. Liv glisse une main humide dans les cheveux de son cousin, tente, en vain, de respirer l'odeur de son crâne, toujours apaisant – mais incertaine qu'elle suffise aujourd'hui, et demain, et les jours suivants. Pourtant, lorsque Charlie dépose une main potelée sur sa joue trempée, elle ne peut retenir un sourire au milieu des sanglots, un sourire difficile, échappé à la volée, arraché par un enfant qui ne comprend pas. Et le sourire fait mal, mais il remplace un éclat du trou béant qui l'avale. Alors, elle appuie son front contre le torse de Fitz, et dépose une main tremblante sur les joues rebondies du petit. - Hi there, elle murmure de sa voix frêle. Et il sourit, ses fossettes creusant ses petites joues, ses mains glissant son ours en peluche contre la poitrine d'une Liv à moitié morte, lui offre un peu de vie dans les fissures où le néant a déjà pris place. Un sourire, un geste tendre, l'innocence pure, et elle pleure à nouveau, et son cœur se serre un peu plus dans les derniers souffles qu'elle contrôle, et elle appuie son front contre celui, d'une douceur incroyable, de l'enfant. Et elle lui dit. - I love you.
Ce qu'elle ne lui à jamais dis, à lui.
Le regret premier, d'une liste interminable.
Car Jonas est mort.
C'est réel.

@holden fitzpatrick
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