( love and some verses )

Olivia Bloom
this town's just an ocean now

âge, naissance / vingt-cinq ans, le quart de siècle à peine entamé, et les inquiétudes qui l'accompagne, elle a grandit les pieds dans l'herbe humide de la maison familiale à new glarus, wisconsin enfant de la campagne dont elle garde un léger accent qu'elle s'efforce de dissimuler à la moindre occasion. nationalité / américaine. emploi, $$$ / des rêves oubliés, éparpillés en quelques partitions dans les fonds de tiroirs, elle s'imaginait musicienne, chanteuse, les mélodies folk, ses mélodies, soufflées entre les lèvres d'étrangers, elle s'est pourtant abandonnée à l'échec avant même d'essayer, se contente de cirer les pistes et désodoriser les chaussures dans un bowling comme un autre et parfois, parfois, elle s'aventure sur les planches d'une scène ouverte, guitare en main, pour reprendre les morceaux des autres, car trop intimidée pour oser plus. statut civil, sexualité / célibataire, elle a fui si souvent les débuts de romance qu'elle a perdu le fil, car liv aime, liv adore, et liv se lasse, s'ennuie, va trop vite, trop lentement, le dénominateur commun de ces échecs, c'est elle, et pourtant, elle aime juger coupable les hommes qui n'ont jamais su retenir son attention assez longtemps. à chicago depuis / sept ans, un départ prévu, et pourtant précipité, une fuite plus qu'un déménagement, si on y pense un peu trop longtemps. groupe / chicago dogs.

( get to know me )
vive, observatrice, (trop) curieuse, altruiste, bornée, engagée, énergique, maladroite, émotive, impulsive, faussement méthodique, véritablement bordélique, enthousiaste, susceptible, bienveillante, impatiente, à l'écoute

( everyday superhero )

( how did I miss the red flags raise ) Quatre planches, la sueur au front, les larmes au bord des paupières. Il faisait trop chaud – une journée au soleil brûlant, les chants des oiseaux mêlés aux sanglots des hommes. L'ironie, vraiment, d'une terre pleine de vie, lorsqu'on mettait sous terre un enfant.
Il avait quatorze ans, des posters de séries pendaient sur les murs de sa chambre, intacte depuis l'incident. L'incident, c'était le mot favori, mal assumé, accompagné d'un regard fuyant et de condoléances maladroites. Les silhouettes se pressaient pour serrer les mains moites, courbant l'échine pour démontrer un chagrin partagé. Regrettable, vraiment. Et la vérité se cachait sous les lunettes noires, bras accrochés les uns aux autres, des gamins dont la seule présence se justifiait par le besoin des parents de montrer un peu de respect. Des camarades de classe, silencieux, complices.
Il avait quatorze ans, poussé au bord du gouffre par un harcèlement incessant – la douleur poussée dans ses retranchements, la corde au cou, une mère qui s'effondre, et le reste avec. Olivia n'a pas vu le corps, ni suspendu au dessus de la moquette, ni paisible au fond du cercueil. La rage grondait entre ses côtes, contre lui, elle, les autres. Celui qui avait abandonné, ceux qui l'avaient traîné jusqu'à la corde, et elle, elle qui n'avait rien vu, rien su, car l'attention était portée ailleurs, les problèmes balayés d'un vague geste de la main, car elle avait autre chose à faire, autre chose à voir. Et lorsqu'elle l'a vu, enfin, le frère aux yeux tristes, flottant au fond du cimetière, spectre halluciné aux contours vaporeux, il était déjà trop tard. Elle l'avait perdu, car elle avait oublié de regarder.

( the poems never judge me for healing wrong ) Chicago se révélait dans toute la splendeur de ses souvenirs, à travers les vitres du restaurant, dans les derniers éclats du soleil. Quelques mots griffonnés au coin d'une serviette, de vagues écrits qui finiraient avec les autres, entre les factures et les vieilles piles jamais recyclées. Les odeurs s'échappent des cuisines, Olivia en apprécie chaque parfum, le regard discrètement relevé par dessus un livre jauni par le temps ou à travers le verre teinté par le vin. Le coin du restaurant est calme – toujours. Elle a choisi la table un peu par hasard, la première fois, traînée par une curiosité vive pour l'établissement qu'elle passait chaque jour sans vraiment y penser. D'ici, sous les lumières douces et les vieux tableaux poussiéreux, c'est lui qu'elle observe. Ses regards s'évaporent, prudents, jusqu'à sa silhouette à peine visible derrière le comptoir. Mais elle connaît déjà la courbure de ses épaules, apprise lorsqu'il marche près d'elle, le pas ralenti pour s'aligner sur son rythme à elle, les mains dans les poches et le regard vague – tantôt ici, tantôt ailleurs. Le mystère entier, les sourires légers, les silences allongés, la simplicité des échanges, leurs profils côte à côte pour quelques mètres seulement, jamais assez, et pourtant juste ce qu'il faut, pour nourrir une curiosité infinie, façonner un caractère des morceaux récupérés entre deux silences. Prise dans son aura dès le premier jour, fascinée par la lueur noire dans ses yeux, incapable de se détacher de ce sentiment étrange. Prise au piège, la clé entre ses doigts, et aucune envie d'ouvrir la cage. Pas encore.

random ; elle a suivi une thérapie pendant quatre ans après le suicide de son frère / elle est très engagée pour la lutte contre le harcèlement scolaire / elle est bénévole dans une maison de retraite, un refuge pour sans abri et la spa locale / elle participe à toutes les manifestations qui correspondent à ses idéaux / sa mère a mal vécu son départ pour chicago, qu'elle a jugé trop rapide après le suicide de son frère, aujourd'hui, elles sont en bons termes, mais leur relation a beaucoup changé / elle rentre au wisconsin dès qu'elle le peut, mais c'est à chicago qu'elle se sent le plus chez elle / elle a commencé à prendre des cours de self-defense qui lui coûtent un bras, au détriment de la pizza traditionnelle du vendredi soir / la cuisine, c'est pas son truc, hormis les cookies, elle ne sait pas faire grand chose, mais elle s'y essaye parfois, en facetime avec son père, une excuse pour le voir sans doute

bowling team □ des collègues du bowling où travaille olivia, ils s'entendent tous à peu près bien, ils sont une équipe efficace, qui partage souvent des parties gratuites, des ragots et les plaintes sur le job ingrat qui paye leur loyer.

flat ghost □ un(e) colocataire invisible, ils partagent un trois pièces un peu miteux, une cuisine minuscule, un escalier de secours et une salle de bain aux fuites innombrables, et pourtant olivia ne le/la croise que très rarement, et se nourrit bien du mystère qui l'entoure.

neighbourhood strifes □ les habitants du petit immeuble aux marches craquantes, qui partagent parfois de petits moments sympathiques, entre les coups de balai au plafond, les appels aux flics, les fuites foireuses, au final, il y a toujours quelqu'un pour aider, lorsqu'on manque de farine, qu'on oublie ses clés, ou qu'on a besoin d'une épaule sur laquelle pleurer assis sur le béton froid du toit.

pseudo, prénom / cécile (murdock). âge, pays / 23, france.faceclaim / florence pugh. inventé ou pl / pl de @aengus coghlan . crédits / bambi eyes (av), odairannies (gifs). partie libre / j'espère que vous pardonnerez ma carcasse rouillée pcq j'ai rien écrit depuis genre un an, alors ça va être rock and roll mais damn vous êtes beaux et j'me sens déjà chez moi love love love (aussi sorry pour la fiche vide mon ordi est lent j'ai peur de devoir tout recommencer alors j'écris à côté rip).

Bienvenue par ici Je ne connais pas la jeune femme mais elle est sublime
Je suis rouillée aussi donc on pourra s'entraider si tu veux

céciiiiile
tellement contente que tu sois là
en plus avec le pl du frangin, ça veut dire lien obligatoire
bienvenue, hâte de découvrir la belle

wsh

@aengus coghlan ça dépend
trop hâte de rp, ça va être si beauuuuu

@frankie jones merci chat, on va se dérouiller ensemble tqt je suis absolument certaine qu'on est au bon endroit pour ça

@moïra coghlan gniiiiii, gygy me traîne partout t'as vu, elle a pas honte
merci baby, trop contente de se retrouver dans un petit confort comme ça j'suis fan
et évidemment pour le lien (les coghlan sont pas les moins gâtés niveau physique à ce que je vois )

@victoria banks ??????? on se connaît ????????

@olivia bloom chépa mais ça peut s'arranger

@victoria banks ouh, interesting

euh, d'où t'accuses ton pc pour cette fiche vide ? ça prend pas chez moi, sorry not sorry
(ptdr j'adore, t'as mis trois recherches de liens, jpp de toi jtm)
also, j'ai hâte de vous stalker, Gugus et toi (rends-le tout mignon stp, j'essaie de pécho sa soeur )
j'te réserve la jolie florence jusqu'au 10/05, tu sais où j'suis en cas de question et ofc :
bienvenue chez ton nouveau chez toi (j'anticipe )

@holden fitzpatrick j'ai passé toute la nuit à trier mes fichiers et faire des nettoyages et des analyses et il est tjrs aussi lent je chiale mdrrr
(ptdr oui jme suis dis que c'était peut-être trop précis alors j'ai mis un autre et après j'ai eu une autre idée c'est pour me rattraper, c'est tout calculé )
en tout cas jsuis toute émue de ces petites retrouvailles comme ça là ouuuh, et je prendrais bien soin de gugus tqt

Faut remplir cette fiche maintenant.
C'est cool de te voir par ici, je suis fan du pseudo.

@jo baxter méganeeeeee i can't, jvais pleurer de vraie larme si ça continue, j'suis trop nostalgique
arrêtez de me mettre la pression wsh (jsuis entrain d'écrire en plus mdrrr)

J'étais pas sûre que ce soit toi (j'avais un doute sur le pseudo ahah) mais.. mais.. j'suis trop contente !!!

IT IS ME INDEED
j'avais pas pensé à mon pseudo
mais oui, tant de joie

uuh, y a peut-être un logiciel qui le ralenti ? (idk, en vrai j'suis nulle pour ça, la dernière fois le technicien m'a dit qu'il l'avait tout nettoyé et il est tjrs aussi lent alors j'pense que ça vient juste que c'est une machine et que c'est lent par définition )
( tu m'as achevée non mais c'est cool, au moins j'pourrai te proposer à plein de newbie )
haha, merci bien, bichonne-le

@Holden Fitzpatrick ben j'pense que c'est juste qu'il est un peu vieux,parce qu'on a tout essayé (ma sœur a des contacts lol) et rien n'y fait, donc booon, après j'ai fais du ménage c'est déjà bien mdrrr
(yessss, meetic moi, j'suis là pour ça )

@Aengus Coghlan blblb je file signaler de ce pas, trop contente qu'elle te plaise, j'l'aime trop aussi

Félicitations, tu es validé-e !
sorry not sorry, mon estomac passe tout le monde cherche pas (il passe même avant mon chien )
mais c'te cutie liv, l'histoire du frère mais quelle triste faut vraiment qu'aengus lui remonte le moral

Tu es maintenant prêt-e à jouer sur JB.
Pense à vérifier qu'on ne t'a pas oublié dans le bottin des métiers ainsi que dans le bottin des logements.
Tu peux aussi ouvrir ton carnet afin de te trouver liens et rps.
Tu recevras bientôt un Mp pour ton premier rp ouvert par un membre du staff avec quelques propositions de personnes pouvant correspondre à ta recherche de liens.
En cas de question, n'hésite pas à nous contacter

gracias babyyyyy
ils vont s'apaiser mutuellement