-- detox just to retox

Kostya Sjöström
I am contagious, I'm plagued with lies

âge, naissance / trente sept bougies, brûlées par les deux bouts. il a vu le jour dans les bas quartiers de stockholm, un 22 décembre, double raison pour que les cadeaux ne soient ni fameux ni nombreux. trop proche de noël, et pas assez de fric dans les poches de papa. nationalité / d'origines suédoises, ça se voit, le physique bien typé. ça s'entend, à l'accent qui roule sur sa langue malgré les longues années passées loin de chez lui. il en est même devenu américain sur les papiers, bien que le cœur demeure tatoué à l'encre suédoise. emploi, $$$ / ses plans se sont inlassablement cassés la gueule, il en est ressorti la fierté meurtrie et le cv bancal. à défaut de remplir celui-ci, il a étoffé son casier. seul un vieux pote des street people a accepté de le repêcher après la case prison, ses connaissances et son passif de getaway driver le désignant pour le poste de mécanicien sur les courses automobiles. il est aussi videur dans un club pour arrondir les fins de mois, il a toujours eu un faible pour les boulots de gros bras. ($$) statut civil, sexualité / il n'a pas eu le temps de véritablement se caser, qu'il se faisait déjà larguer. il avait tous les torts, c'est toujours le cas, c'est ça quand on a tous les défauts. célibataire, il n'a pas dans l'idée d'y changer quoi que ce soit, il a d'autres choses en tête. ça ne l''empêche pas d'avoir de temps à autre une distraction féminine, il a prouvé par le passé qu'il n'avait rien d'un saint, les demoiselles vont et viennent et c'est comme ça qu'il les aime. affiliation / street people, recruté en prison. laissé pour compte du système cherchant à se refaire une vie, quel que soit le prix. à chicago depuis / dix neuf ans, il a eu le temps d'un peu tout faire, tout voir, même les chaleureux murs d'une cellule. ils étaient tout juste majeurs, ses frères et lui, quand ils ont débarqué, cru faire du coin leur domaine. groupe / windy city bulls.

( get to know me )
impulsif, direct, méfiant, spontané, bagarreur, charismatique, nerveux, observateur, jaloux, franc, borné, sarcastique, bordélique, sûr de lui, brutal, passionné, tenace, réaliste (à penchant pessimiste), loyal

unsufferable □ il l'a recalé(e) une fois, deux, trois. il l'a recalé(e) une dernière fois, lui faisant comprendre au passage qu'il n'y aurait pas de chance supplémentaire. des gens bourrés ou défoncés qui essaient de se faufiler à l'intérieur du club, il en voit des dizaines par soir, mais cet(te) emmerdeur/se-là... à croire que le but de sa soirée est de rendre les videurs cinglés, et ça fonctionne.

( everyday superhero )
kostya, konstantin remanié pour sonner moins bourge. kostya, comme chez tolstoï, tragique histoire tant vantée par maman. il a jamais ouvert le bouquin, kos, il fait confiance au résumé de sa mère. // la morsure du froid, les larmes gelées sur les joues, le sang ruisselant du nez, il se souvient. c'était hebdomadaire, si pas quotidien, avant la poussée de croissance salvatrice. il était frigorifié, mais trop honteux pour rentrer, affronter le regard déçu d'un père boxeur pensant que la baston coule dans les veines. le regard inquiet d'une mère poule, malgré les réprimandes de monsieur baston, lui qui priait pour des fils forts. son score: deux sur trois, il avait raté le petit dernier. ce sont eux, les réussis, les champions, qui ont dû s'arranger pour que le gamin parvienne jusqu'au collège en un seul morceau – faut croire qu'il avait une tête à claques, avant. // abel et jesper, ses frères. il a suivi leur exemple jusqu'au bout, fait de la boxe avec papa, et contre les mâchoires de types plus costauds mais moins rapides. il a traversé l'océan, tout quitté pour un trou en amérique parce qu'ils lui disaient de le faire. il a conduit cette bagnole, chaque fois, celle qu'ils lui avaient appris à manier alors que ses pieds ne touchaient même pas les pédales. il l'a conduite, comme un fou, ses frangins cagoulés et les poches remplies de ce qui ne leur appartenait pas sur la banquette arrière. il a suivi leur exemple jusqu'à finir au trou, à rouiller autant que les barreaux. // pris en flagrant délit, un jour de mai 2015, ils ont au moins eu la chance que plusieurs de leurs vols ne leur soient pas attribués. ses frères ont écopé de douze ans pour vol aggravé, lui de sept. il n'en a finalement passé que quatre en prison. // jude, la prunelle de ses yeux. elle avait déjà trois ans la première fois qu'il a pu l'enlacer, et il a bien failli ne jamais le pouvoir, ne même pas savoir qu'elle existait. mais eva, elle a tout de même daigné avouer être enceinte, la première et unique fois qu'elle lui a rendu visite en prison. après cela, elle a fait tout les démarches possibles et imaginables pour l'empêcher d'être le père de cet enfant, le reléguer au rôle de pathétique géniteur et donner à un autre le droit d'appeler jude sa fille. il s'est tant battu, à sa sortie de prison, pour cette garde alternée, qu'elle a fini par céder, autrement il l'aurait enterrée sous les procès. il n'avait pourtant jamais témoigné la moindre envie d'être père, jamais montré un soupçon d'instinct paternel. au début, ce n'était peut-être rien d'autre qu'un besoin viscéral de gagner, un esprit compétiteur poussé à l'extrême et complètement déplacé. mais jude, elle est entrée dans son cœur, il a pas pu l'en déloger, il a suffit d'un sourire, de ses grands yeux dans les siens, ses petites mains autour de son cou. c'est tout con, il a suffit qu'elle l'adopte, qu'il soit son père, pour qu'il l'aime comme un fou. // un rapport relativement conflictuel avec les sentiments, en particulier les siens. en même temps, les exemples ont manqué, un père austère, une mère trop sensible. il est persuadé de n'avoir jamais assisté à la moindre démonstration d'affection entre eux. elle, elle aimait trop ses fils. lui, pas assez. kostya, il n'a surement aimé que sa mère, et peut-être un peu ses frères. et puis, il n'a pas l'impression d'avoir jamais véritablement été amoureux, et ça ne lui manque pas, ça lui ferait presque peur. c'est vertigineux, l'amour, c'est un poison, une drogue dure, ça fait tourner la tête et il a besoin d'avoir les idées claires. l'amour, ça lui fait peur, même s'il ne l'avouera pas, même s'il est de ceux qui prétendent que ça rend plus fort, que sa fille le rend plus fort alors qu'elle est une faiblesse immense, peut-être bien son unique faiblesse. c'est qu'elle est bien le seul être au monde à pouvoir le rendre si heureux, ou si malheureux. lui qui n'aimait même pas eva. // tout ce qui possède un moteur lui est précieux, presque vivant à ses yeux, ronronnant comme un chat, fidèle comme un chien. il passe pour un taré mais c'est un amoureux des bagnoles et des bécanes. il a appris à conduire à même pas dix ans, et n'a jamais arrêté. il a conduit toute sa vie. aujourd'hui il répare, jamais bien loin des circuits, et il a ses propres bolides pour filer dans le vent des heures durant. // la suède, elle lui est restée dans la peau, dans le cœur, sur la langue. il n'a pas perdu son accent, n'a pas vraiment essayé non plus, peu soucieux de gommer les petites imperfections de sa prononciation anglaise. il ne voulait pas être américain, si ce n'est sur les papiers. il voit ses origines comme une fierté, perd rarement un occasion de rappeler d'où il vient, et prend un malin plaisir à parler suédois quand on l'emmerde et qu'il ne peut décemment pas répliquer dans une langue compréhensible de tous. // l'encre est sur sa peau, sous sa peau, il ressemble à un carnet de dessins et c'est pas fini. les tatouages ont commencé dès l'âge légal, encore une idée de ses frères, pour faire comme eux, et leur père avant eux. il est devenu presque accro, à ces dessins sur son épiderme, cette histoire illustrée. // il n'était pas mauvais boxeur, gamin, mais n'a réellement repris les gants qu'en prison. il s'entraînait, ça servait à la fois de défouloir et d'intimidation. ça fonctionnait, d'ailleurs, on ne l'a jamais emmerdé, et moins encore après que les street people l'aient approché. c'était la force tranquille qu'on ne voulait pas voir exploser. il continue, aujourd'hui, quand il peut, ça le fait penser à son père, à ses frères, et puis surtout ça le garde en forme. // depuis le confinement pénitencier auquel il a fait face durant quatre ans, il ne supporte plus les petits espaces clos, il a besoin d'air, d'espace, de bouger. il ne supporte plus non plus l'inactivité, n'est pas du genre à traîner sur le canapé, n'a une télévision que pour que jude ne s'ennuie pas trop quand il n'a pas de temps à lui accorder. il est toujours dehors, n'importe où, toujours à bosser ou à conduire, à vadrouiller. il ne tient en place qu'au boulot, les mains dans le cambouis. // il en enchaîne, des clopes, sur la journée. une fois de plus, seule la gamine y échappe, à ce penchant toxique, ce poison qu'il inhale sans cesse, mis à part en compagnie du petit ange, épargnée de tous les démons et autres péchés du père. // il rend rarement visite à abel et jesper, toujours pas sortis. ils en ont encore pour environ trois ans, et il a du mal à croiser leurs regards maintenant qu'il est de l'autre côté du parloir. de l'intérieur, il leur en voulait. de l'extérieur, il a le sentiment de les trahir. // jude, elle a eu des soucis à l'école, à cause de lui. mise de côté, pointée du doigt, les parents refusant que leurs enfants jouent avec la progéniteur d'un ex-taulard. il en a presque regretté de s'être battu pour la garde, se disant qu'elle aurait finalement été mieux sans lui. mais ils sont passés au-delà de tout ça en quelques mois.

all i'll ever be is a letdown

2015 ☾ Il ne pensait pas la revoir un jour. Mais elle est plantée devant lui, Eva, presque irréelle, après trois mois de profonde solitude. Enfin, il côtoie ses frères, au quotidien, dans ce huis-clos, mais il ne peut sérieusement plus les voir en peinture. Tout est de leur faute, eux et leurs foutus plans, eux et leurs stupides rêves. Il a un sourire pour Eva, qui le fixe de l'autre côté de la vitre, distante, comme si elle n'avait pas la moindre envie d'être là. Et, il l'avoue, il ne comprend pas ce qu'elle fout là, ils n'ont jamais été un véritable couple et, en trois mois, elle n'a pas tenté de le contacter une seule fois. Elle ne dit rien, lui non plus, durant de longues minutes de malaise, puis elle extirpe une photo de son sac et la plaque contre la vitre. « Je suis enceinte. » Explosion, implosion, cerveau en ébullition. Il a à peine le temps de réaliser qu'elle s'est déjà levée. Il aperçoit son ventre, effectivement rebondi. Quatre ans durant, c'est l'image qu'il garde en tête, celle qui le pousse à se tenir à carreau dans l'espoir de sortir plus vite et d'avoir une explication, celle qui le tourmente, celle qui l'obsède.

2019 ☾ « EVA ! », il tambourine contre la porte, prêt à l'arracher de ses gonds si nécessaire. Il tambourine encore, deux, trois fois, et s'époumone, comme un fou, jusqu'à ce que les voisins apparaissent sur le palier pour réclamer le silence, menaçant au passage d'appeler la police. Il a envie de leur gueuler que c'est pas leurs affaires, qu'ils ont qu'à se la fermer, s'enfermer, et attendre que ça passe, mais il n'a aucune envie de voir débouler une voiture de patrouille en bas de l'immeuble, aucune envie de se retrouver à nouveau dans un commissariat hostile, de revoir des barreaux, ne serait-ce que pour une nuit. La porte finit par s'ouvrir sur Eva, et il la bouscule en entrant. « Elle est où ? » Un rapide tour dans le salon, et il revient à elle. Son ex, la mère de sa fille, la folle refusant catégoriquement de lui octroyer le moindre droit de visite. Un regard dur baissé sur elle, il a les poings serrés. « Bordel où est ma gamine ? » Elle a un rire amer, sans joie. Il reste planté là tandis qu'elle abat ses poings, sans grande conviction, contre son torse. « T'as pas le droit de débarquer comme ça, chez moi, et de gueuler comme un espèce de malade, à exiger de voir un enfant dont tu t'es jamais occupé putain. Casse-toi, t'as rien à faire là, et Jude a rien à faire avec toi. » Il attrape ses avant-bras, doucement, la fixe, se demande comment. Comment ils ont pu en arriver là, alors qu'il ne la connait même pas. Elle ne sait rien de lui, lui rien d'elle, ils n'étaient pas ensemble, pas vraiment, pas le temps pour ça. Ils n'auraient jamais dû avoir d'enfant. Pourtant, il est comme désespéré, il a besoin de le voir ce gosse, besoin de gagner cette foutue bataille pour une fois. « Comment tu voulais que je m'en occupe, hein ? Tu t'es bien gardée de me l'amener, de lui parler de moi, t'avais trop honte c'est ça ? J'ai buté personne, okay j'ai fait des conneries mais j'ai buté personne, t'avais pas de raison d'empêcher la gos... Jude de me voir. » Il la repousse doucement à nouveau. « Dis moi où elle est, j'veux juste la voir. Tu m'as jamais laissé le choix, j'te le laisserais pas non plus. J'dépenserais tout mon putain d'argent, j'te ferais procès sur procès. » C'est le moment qu'elle choisit, la petite, pour apparaître, sortie de sa chambre, son regard hagard faisant la navette entre ses parents. Il réagit le premier, Kostya, genou à terre devant elle, sourire doux sur les lèvres. « Salut, Jude. Moi c'est Kostya. Tu sais, j'ai pas pu être là, avant, mais je suis ton papa. Je suis ton papa, et je vais m'occuper de toi. Tu veux vivre avec moi ? » Elle a quatre ans, la petite, elle comprend surement pas, mais elle le fixe comme si c'était le cas et c'est plus fort que lui, il sourit bêtement, presque niaisement, face à cette innocence jamais vue. Face à cet enfant qui a ses yeux et, à bien y regarder, son sourire aussi. Il le voit, quand elle dit oui, timidement, mais surement.

pseudo, prénom / vespertine, nawal. âge, pays / twenty, belgium faceclaim / joel babe kinnaman inventé ou pl / inventé. crédits / fall out boy; night riots; nothing,nowhere. (lyrics), tumblr (gifs), dopamine (avatar) partie libre / je saute sur l'occasion du dc gratuit pour éviter que bb joel me passe sous le nez, mais j'me calme après

rebienvenue babe
je te réserve joel jusqu'au 2/05

Re bienvenue alors

@Holden Fitzpatrick merciii

@Hadès Spiegelman mercii

Félicitations, tu es validé-e !
Mais ce chouuu avec la petite Jude j'ai hâte de le voir en action (et tu me gardes un lien, hein, entre fils de boxeurs, uhuh)

Tu es maintenant prêt-e à jouer sur JB.
Pense à vérifier qu'on ne t'a pas oublié dans le bottin des métiers ainsi que dans le bottin des logements.
Tu peux aussi ouvrir ton carnet afin de te trouver liens et rps.
Tu recevras bientôt un Mp pour ton premier rp ouvert par un membre du staff avec quelques propositions de personnes pouvant correspondre à ta recherche de liens.
En cas de question, n'hésite pas à nous contacter

merciii chat
j'suis contente qu'il te plaise
yeaah évidemment je te garde ça