-- pistols at dawn

sadie mara
all we want is to forget

âge, naissance / elle compte vingt-six chandelles, même si on lui dit souvent qu’elle ne les fait pas. elle a une petite bouille d’ange sadie, une moue de princesse et des joues de chérubin. mais elle sait jouer de ses traits la petite, un sourcil haussé, un regard appuyé et hop, la voici séductrice expérimentée. faut dire, elle a eu le temps de vivre un peu, vingt-six années écoulées depuis ses premiers cris dans un hôpital gris juste aux limites de chicago. nationalité / son passeport est américain, elle n’y peut rien, les usa c’est tout ce qu’elle a connu. elle aime sa ville, y’a pas de doute, mais elle est fière de ses origines, refuse catégoriquement de taire son héritage : sa mère, seul parent digne de mention, est irlandaise, puis elle a choisi les états-unis trente-cinq ans plus tôt. quant au père, mama mara a toujours refusé d’en dire plus que les mots ‘affaires d’un soir’, et les enfants ont appris à ne pas chercher plus loin. c’est frustrant, parce que sadie elle-même ignore ses propres origines, visiblement mixtes. emploi, $$$ / la vie n’a jamais été trop facile pour sadie, l’argent ça n’est jamais venu tout seul. elle n’a pas eu trop à se plaindre, tout compte fait, toutes ces années au bercail alors que maman cumulait les jobs et se raccrochait à l’argent envoyé tous les mois par le père des aînés de la fratrie. maintenant, pour sadie, c’est moins facile, elle travaille comme serveuse dans un resto. et ça fonctionne, elle est efficace, elle est jolie et parfois elle récupère un gros pourboire, mais ça lui suffit pas. c’est un peu pour ça qu’elle reste aux prises avec les affaires pas nettes, mais surtout, c’est à cause de cette envie de plus qu’elle a commencé à vendre ses photos… sexy sur internet. statut civil, sexualité / sadie elle est éternelle célibataire, enfin c’est pas tout à fait vrai parce qu’elle en a eu, des relations, mais en y repensant elle pense pas qu’elles ont jamais été sérieuses. elle a connu l’amour, oui, enfin peut-être, mais jamais réciproque; ses relations c’était presque du fake, une attirance physique, une facilité, un confort, rien de vrai, et puis ça n’a jamais duré longtemps. et puis si elle se laisse bien tenter par un homme de temps à autres, sadie elle préfère plutôt les femmes, ça fait un moment maintenant qu’elle le sait, et elle ne s’en cache pas. affiliation / fraîchement intégrée aux street people, enfin depuis sa sortie de prison. c’est hors de sa zone de confort habituelle, pour être honnête sadie elle perd pied, elle est partie en vrille depuis l’Incident, avec un grand i parce que ça fait des mois qu’elle ne pense qu’à ça. c’est ronnie qui était tombée dans ces histoires, ronnie qui bravait les dangers, ronnie qui avait tenu le secret jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. et puis ronnie, sœur disparue, ombre tenace, elle y a sombré, et sadie elle se retrouve coincée. à chicago depuis / ses premiers jours. born and raised baby. groupe / chicago swans.

( get to know me )
méfiante, loyale, impatiente, confiante, compétitive, individualiste, méthodique, entêtée, curieuse, franche, charmante et charmeuse, audacieuse, plutôt froide, artificieuse, rétive, désenchantée, excellente actrice.

classic twin mistake □ c'est le milieu de la journée, elle fait ses courses tranquille et y'a cette personne qu'elle a jamais vu qui l'aborde et se lance direct en conversation hyper personnelle. c'est con parce que c'est souvent arrivé mais ça lui prend un moment avant de tilter qu'il/elle pense qu'elle est ronnie. elle sait pas trop si l'inconnu(e) l'aime ou la déteste, ronnie elle avait l'habitude de diviser les opinions, mais c'est que ça fait deux ans qu'elle est clouée dans son lit d'hôpital.

beans for breakfast □ ça commence par une alarme d'incendie chez sadie qui n'en finit plus, elle se retrouve sur le trottoir, tirée du lit avec un hangover. elle en a marre d'attendre, elle se retrouve au diner du coin pour se mettre un peu de fast food dans l'estomac, mais c'est le weekend, l'endroit est bondé, pas d'autre choix que de demander à cet inconnu(e) solitaire de partager sa table.

breaking and entering □ il commence à faire sombre, et sadie est au moins 90% certaine que le chat qui la toise du haut de cette clôture c'est celui qu'elle voit sur les annonces de chat perdu qui ont envahi le quartier ces derniers jours. le chat s'enfuit, s'ensuit une course folle, il s'engouffre dans une fenêtre ouverte... le logis est plongé dans la noirceur et sadie prend la douteuse décision d'entrer, saisit le chat et s'apprête à ressortir par la fenêtre... mais la porte de la pièce s'ouvre, la lumière s'allume, et elle est prise dans une position assez suspicieuse.

( i'll be stretching out the time )
c'était l'enfance le plus facile, le petit logis, la fratrie, les amis, les voisins. pas de souci d'argent, pas pour l'instant, sadie et ronnie elles vivaient la grande vie. cadettes de quatre, petites jumelles chouchous. c'était toujours ronnie la chiante, une tête brûlée, mais aussi la favorite, avec un sourire si mélodieux qu'on pardonnait presque tout. et puis des rancuniers, de ceux qui osaient lui faire du mal, c'était sadie qui la protégeait. / elles ont grandit, fières et indépendantes, mais soudées. elles en on fait des conneries, mais rien d'impardonnable. du moins c'est ce que sadie pensait, avant que ronnie lui révèle tout, un soir dans leur chambre. et sadie elle a jamais su dire non à ronnie, elle en même jamais eu envie, surtout avec cette panique dans ses yeux. mais c'était le début de la tragédie. / depuis l'accident, sadie elle a changé, un peu hantée, beaucoup enhardie. c'est qu'elle a deux rôles à jouer maintenant, le sien et celui de ronnie. elle a pris goût à certains mauvais coups, à la vitesse, à la violence même, mais elle reste farouche, fermée, on l'a pas encore convaincue. c'est ce que c'est difficile de vivre la vie pour deux. / l'ambiance chaotique chez les street people lui met les nerfs à vif, sadie elle aime le contrôle. mais y'a quelque chose de libérateur quand elle tape, quand elle crie, quand elle détruit. / c'est en prison qu'on l'a recrutée, protégée parce qu'elle était la soeur d'une des leurs, et maintenant elle paie en bossant pour eux. elle a pas la conviction, cette passion qui s'allume dans les yeux de ceux qui y ont trouvé un asile, une famille, parce qu'elle est trop fermée sadie. / par contre elle se plaît dans les courses, c'est l'ironie grinçante, cette exaltation quand elle s'y tente, roule à toute vitesse pour sentir le sang qui se propage dans ses veines encore plus vite. ça en serait presque une insulte, parce que c'est comme ça qu'elle a perdu ronnie. / l'important c'est pas qu'elle prend un peu goût à cette vie, en fait ce qui la retient c'est cette catharsis qu'elle pourchasse à s'en essouffler. quand elle prend la place de ronnie, c'est comme un baume sur ses plaies, c'est pas sain mais pendant quelques temps elle peut prétendre que ronnie elle est là, elle vibre de vie. et quand elle se laisse prendre au jeu du gang, quand elle prétend être ronnie le temps d'une soirée, elle en entendrait presque son rire au creux de son oreille. / et puis il y en a une autre, celle qui connaissait ronnie de toutes les façons que sadie n'avait jamais pu. c'est cette fille, enfant du gang, fonceuse et explosive, qui avait entraîné la soeur disparue dans ces histoires. elle pète le danger, mais quand sadie la regarde elle a des étoiles qui lui brûlent les yeux.

( make this chaos count )
01. Elles ont attendu passé minuit, attendu qu'il fasse sombre et que les rues se vident. Assises toutes les deux dans cette chambre qu'elles se partagent toujours, elles n'ont pas pris la peine d'allumer une lampe. Le téléphone de Ronnie illumine la pièce de temps à autres, messages que Sadie se refuse à lire. Ça fait seulement quelques heures que Ronnie lui a tout dit, informations lâchées comme des bombes. Elle est impliquée avec un gang depuis des mois; elle a un plan pour un vol de voiture ce soir, mais a peur de s'y mettre seule pour la première fois; elle a besoin de Sadie à ses côtés. Et puis ça a trop duré, tous ces secrets, elle en peut plus, elle veut sa soeur auprès d'elle, et pas juste parce qu'elle sait qu'elle la protégera toujours. Puis Ronnie s'est levée, elle a jugé qu'il était temps, ou alors elle a reçu un message qui l'a poussée à se bouger, Sadie préfère pas savoir. The less I know, qu'elle se convainc, comme si elle s'en lavait les mains. Elles y sont, maintenant, Ronnie est occupée à triturer avec la porte côté conducteur pendant que Sadie monte la garde, là sur le trottoir. Y'a pas plus suspect, qu'elle se dit, elle espère que Ronnie sait ce qu'elle fait et que ça durera pas. Elle a les nerfs à vif, c'est pas qu'elle n'a jamais goûté à l'illégalité, mais ce qu'elles font ici, maintenant, c'est pire que ce qu'elles connaissent. Que ce qu'elle connaît. Ronnie ne compte plus. Ça ne luit prend pas très longtemps pour en finir, d'ailleurs, elle ouvre la porte avec un petit ricanement de victoire, et Sadie monte côté passager, se laisse sourire le temps d'un instant. Et ce moment, alors qu'elles roulent vers la liberté, c'est de ça dont Sadie va se rappeler le plus. C'est ce regard triomphant que Ronnie lui jette alors qu'elle passe les vitesses, cette chanson qu'elle fredonne en ouvrant les fenêtres pour laisser s'engouffrer le vent, pour qu'il puisse venir jouer dans leurs cheveux et emporter leurs rires au-delà des rues silencieuses. « Don't worry, » qu'elle dit quand elle voit le regard de Sadie glisser vers le compteur de vitesse alors que l'aiguille y continue sa course, « I'm a regular at car races. I'm used to driving fast. » Et Sadie sourit à nouveau, ce petit sourire discret et ironique qu'elle réserve pour Ronnie, jusqu'à ce qu'à la prochaine intersection tout s'arrête.

02. Elle est là. Sadie saurait la reconnaître n'importe où, sa Ronnie, quand elle la regarde c'est comme un miroir, ceux qui vous font voir ce que vous pourriez être plutôt que ce que vous êtes, parce que Ronnie elle brille et brûle si fort. Mais ici c'est différent. Elle a beau se pencher au-dessus du lit d'hôpital, elle sait à peine la reconnaître. Ronnie la regarde, mais ses yeux sont éteints. Elle sait pas quoi lui dire, puis Sadie elle a rien à lui raconter, mais c'est la première fois qu'elle la voit depuis un an. Une année passée en prison. Elle a à peine pu la voir après s'être rétablie de l'accident, escortée hors de l'hôpital pour recevoir son jugement. « You happy to see me? » elle finit par murmurer, elle force un sourire en coin. Elle fixe les yeux de Ronnie, guette une réaction. Les prunelles montent, puis descendent. Oui. Elle peut répondre que par oui ou non. État de conscience minimal, disent les médecins.  Ils disent aussi qu'il est possible qu'elle parle, sans que ça soit nécessairement cohérent. Elle le fait pas. C'est soulageant, pour Sadie. « How's your doctor? Is he hot? » Elle essaie de gérer avec des blagues, mais sa gorge se serre, et la haine la gagne. Haine pour cet endroit, haine pour ce sort de merde. Ronnie répète ce mouvement des yeux, Sadie force un rire. Puis elle glisse sa main contre celle de sa soeur, d'un geste brusque. Elle osait pas, elle se force. Tout de suite, la main s'agrippe à la sienne, aussi fort qu'elle le peut, les doigts de Ronnie en tremblent contre sa paume. Sadie déteste ça, sent les larmes monter. Elle se dégage, se lève, elle en peut plus, elle arrive plus à respirer, elle refuse de pleurer mais même son barrage le plus solide n'arrivera pas à endurer. « Wish we could switch places. I'd do it in a heartbeat. » Elle inspire, aussi lentement qu'elle le peut. Ronnie la fixe toujours, assise sur le matelas. Les yeux de Ronnie bougent. Non. Sadie l'ignore, se dirige vers la porte, il faut qu'elle sorte, elle peut plus être ici. « Don't worry. I'll take care of everything for you 'till you come back. » Don't leave me. I'll be waiting. I'll live for you.

pseudo, prénom / spf, laura! âge, pays / twenty three, canada. faceclaim / christina nadin. inventé ou pl / inventé. crédits / ringcore & kissedbythevoid on tumblr + saaya. partie libre / hola je poste tard mais c'est beau par ici, et puis j'veux tous vous voir dans mes mps plz j'aibesoindeliensavecvosbôtés.

@aengus coghlan eeeeh du calme

non mais j'avoue, ce pseudo, ce fc, ce perso qui se profile
je suis fanfanfan
et bienvenuuuue

mais qu'elle est chouuu
avec ce début de fiche
je vais réfléchir à un lieeen
bienvenue à la maison

Bienvenue parmi nous

christinaaaaa bb
je ne peux qu'approuver ce choix de fc parfait
j'veux trop qu'elle soit amie avec genia, avec cette petite carrière on the side
bienvenue par ici, hâte de te lire davantage !

les irlandais, c'est les meilleurs
bienvenue parmi nous

bienvenuuuue
je connaissais pas du tout christina mais j'avoue, elle est trop trop cute
puis alors ce perso (une femme chez les street people moi j'dis O U I)
le temps que j'reconnecte deux neurones et j'viendrai probablement pour un lien aussi
bienvenuuue en attendant, si t'as la moindre question hésite pas
et j'te réserve christina jusqu'au 21/05

already in L O V E
j'aime tout ce que je vois là déjà, j'ai pas les mots avec un tel perso
hâte de la voir évoluer bienvenue

Félicitations, tu es validé-e !
mais euuh???? donc t'as même encore rp que mon coeur est en miette entre ta plume et cette histoire, j'ai envie de faire un câlin à sadie

Tu es maintenant prêt-e à jouer sur JB.
Pense à vérifier qu'on ne t'a pas oublié dans le bottin des métiers ainsi que dans le bottin des logements.
Tu peux aussi ouvrir ton carnet afin de te trouver liens et rps.
Tu recevras bientôt un Mp pour ton premier rp ouvert par un membre du staff avec quelques propositions de personnes pouvant correspondre à ta recherche de liens.
En cas de question, n'hésite pas à nous contacter