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 money run low (olivia & frankie)

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Chicago
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- this is me› messages : 100 › inscription : 06/04/2020
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MessageSujet: money run low (olivia & frankie)   money run low (olivia & frankie) EmptyMar 5 Mai - 19:38



Des portiques de sécurité à l’entrée, des discussions à voix basse. Quelques files d’attentes, des sièges mis à disposition pour ceux qui patientent pour un rendez-vous, des cafés offerts, beaucoup de sourires. La banque a un rythme régulier, les clients allant et venant, que ce soit pour prendre un rendez-vous, rejoindre un conseiller ou retirer de l’argent. Pour la protection de chacun quasiment tout est informatisé, comme souvent de nos jours, le personnel est là pour veiller, pour aider et accompagner. Une première porte refuse de s’ouvrir, puis un distributeur refuse de rendre une carte, et, petit à petit, c’est toute la banque qui se retrouve emprisonnée, prise au piège de l’informatique, de l’électronique parce que, comme bien souvent, ça lâche au pire moment.
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Olivia Bloom
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Olivia Bloom

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MessageSujet: Re: money run low (olivia & frankie)   money run low (olivia & frankie) EmptyMer 6 Mai - 17:09

L'odeur de l'espace la frappe à peine a-t-elle posé un pied sur le parquet ciré. La banque est bien entretenue – un bâtiment ancien, rendu impressionnant par les moulures du plafonds et les mosaïques soignées. L'endroit l'intimide toujours, Liv. Parce que son maigre salaire lui semble justement trop maigre pour mériter d'être retiré dans une bâtisse pareille. Elle s'aligne sur les machines, silencieuse, les gestes habituels, l’œil attiré par les technologies récemment installées – frappant de contraste avec le reste du hall, dommage, mais elle se dit qu'il est ainsi, la modernité du vingt-et-unième siècle avait pris le dessus sur l'architecture, et c'était sans doute bien plus simple ainsi. Elle ne s'en plaint pas vraiment, car patienter plus de vingt minutes pour retirer dix dollars la met souvent en rogne. Les machines sont flambants neuves, bien trop, peut-être, les portes coulissantes impeccables, et les employés pas peu fiers de cette mise à niveau extrême. Se penchant légèrement, main au dessus du petit clavier (la paranoïa d'un éventuel piratage l'a toujours suivie), elle tape son code, le montant souhaité (les cinquante dollars mensuels que son père lui vire chaque début de mois dans le secret le plus total, un coup de pouce silencieux, de loin, lorsqu'elle insiste pourtant pour rester indépendante, mais ça serait mentir que de dire qu'elle n'appréciait pas le geste), et patiente. Et elle patiente, encore. Une minute, deux, trois. L'écran affiche un petit cercle infini. Elle attend. Et rien ne vient. La machine s'éteint, sa carte et son argent piégé à l'intérieur. - Noooon, non non non non, allez, souffle-t-elle, tapant frénétiquement sur l'écran. Un coup d’œil à côté, et le regard que lui lance la silhouette est sans appel : sa carte est elle aussi coincée. Un hold-up général des cartes bancaires des sept machines alignées. - Allez, allez, rends-moi ça, toi, elle s'adresse à la machine, front plissé, l'inquiétude palpable. Puis ce sont les portes qui se ferment sur la dernière personne à entrer, piégeant les autres à l'extérieur. Les regards s'échangent, les murmures s'élèvent, et Liv fixe les autres sans cesser de taper machinalement sur l'écran, comme si, miraculeusement, la machine se fatiguerait et lui rendrait son dû. - Il se passe quoi ? Lance-t-elle au hasard, à personne en particulier. - Ma carte est coincée. Mes billets aussi. C'est bien ma veine, tiens.

@frankie jones je me suis permis de commencer I love you I love you
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